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Gabriel Alvarez, 19 ans
« La dopamine me soulage tandis que l’adrénaline me rend vivant »
Toutes les filles aiment Gabriel Alvarez. Ce même jeune homme a sûrement déjà couché avec la moitié des filles de son lycée, par pari ou bien par envie. Ce n’est qu’une nuit, une nuit de plaisir. C’est peu ? C’est ainsi. Lorsque l’on s’appelle Gabriel Alvarez, il faut bien se distraire.
Toutes les filles aiment Gabriel Alvarez car ce dernier est vraiment beau. Il a ce teint basané qui plait tant aux jeunes filles bourgeoises rêvant d’exotisme. Il a cette détermination dans la voix qui domine les plus rebelles. Il a cette flamme de révolte dans les yeux qui attendrit les plus difficiles. Il a ce toucher si doux qui ouvre les plus coincés. C’est ainsi. Lorsque l’on s’appelle Gabriel Alvarez, on est fait pour tout le monde.
Comme vous l’aurait compris : Gabriel plaît et il aime ça. Il en joue et ne se prend pas la tête. Elle ne veut pas ? Les autres veulent alors, il passe. Il n’a pas de temps à perdre. La vie est courte et la sienne est déjà bien remplie, c’est sûrement pour cela qu’il ne veut rien de sérieux. Pas le temps d’accorder deux minutes à une crise de jalousie. Il veut simplement son quota de dopamine, simplement du sexe, chose qu’il obtient auprès de ces coups d’un soir. Sans compter que cette dopamine la est pure, il ne l’aura pas convoité pendant des mois auprès d’une fille coincée. Il l’a d’un coup face à une jeune fille qui lui fait des avances.
Sauf si c’est un défi à relever…
Ce n’est plus un secret pour personne.
En partie parce que Gabriel ne cherche pas à le cacher, il a besoin d’argent pour aider su mama et offrir une bonne qualité de vie à sus hermanas. Le gang était bien plus rentable qu’un petit job et niveau adrénaline, il est servi. Ce qui le pousse à en demander toujours plus, jouir du plaisir de se battre. Rien à voir avec l’escalade d’un mur sans harnais comme il faisait au collège. Bien plus, sensationnel.
Dire que c’est le Blood Guns qui l’a poussé vers la violence et la drogue est peut-être vraie, toutefois il ne consomme pas ce qu’il vend alors il y a simplement la violence qui reste en jeu. Une chose que le jeune homme a toujours voulu renier. Le besoin de frapper n’est pas bon pour la réputation de sa famille, ni pour la réalisation de son rêve. Il le sait, il n’est pas inconscient. Cependant il n’y a que là qu’il se sent réellement vivant. Donner et recevoir, c’est comme un cadeau à ses yeux. Il n’a pas peur de se battre, il n’a pas froid aux yeux non plus. Un réel latino qui a la hargne et le combat dans le sang.
Gabriel se demande encore comment il a pu intégrer un centre universitaire avec ce comportement-là. Sûrement ces résultats ? Car même si ce jeune homme vit de la violence des Blood Guns et du plaisir des filles, il est très sérieux dans tout ce qui concernait son rêve. Lui qui veut explorer l’espace, regarder la terre auprès des étoiles ferait tout pour rendre cela possible.
Tout sauf laisser sa famille derrière.
La famille est une chose très importante pour le jeune homme. C’est d’ailleurs la raison première de son intégration dans un gang, même si l’argent est sale ça reste de l’argent. Ils en n’ont besoin. Son père est mort pour récolter cet argent qui améliorerait la qualité de vie de sa famille, maintenant c’est Gabriel le seul homme de la maison. C’est à lui d’aider su mama et de protéger su familia. Porque nadie toca a su familia.
Ainsi, sa vie aussi est régit en deux. Deux parties opposés qui sont pourtant jointes. D’un côté, les distractions et défis, source de dopamine et d’adrénaline. Et de l’autre, les objectifs qui réunissent la voie de son avenir et le bien-être de sa famille. Son adrénaline et la protection de sa famille ne dépendant toute deux que de sa place dans ce gang./Queriia.Crystal Watson, 19 ans
« We fall together »
5 décembre. Ce jour-là tout s’effrita dans la famille Wells.
Crystal se rappelait encore les larmes et les cris de détresse de sa mère tandis que son père était assis paisiblement sur le canapé. Il ne disait plus rien alors que sa mère se détruisait de l’intérieur. Sa mère se mourrait petit à petit devant lui, elle pleurait l’infidélité découverte de son mari. De son amour de jeunesse. Elle n’avait connu que lui, elle n’avait aimé que lui. Mais ce n’était plus réciproque.
Ce même jour, après avoir écouté sa femme pleurer pendant trois heures sans répit, il promit. Il promit de ne plus rien faire avec d’autres qu’elles. Il promit de continuer de l’aimer mais Crystal savait que l’amour était parti. Il ne la regardait pas comme son copain de l’époque la regardait. Il mentait, il mentait à la regardant dans les yeux.
Quelques mois plus tard, 29 février. Année bissextile, année de malheur. Ce jour-là la famille Watson explosa.
Pris en flagrant délit. Son père ne s’était pas défendu, il avait rassemblé ses affaires dans une valise sous les pleurs de sa femme. Les papiers du divorce l’attendant déjà sur la table. Il n’avait pas tenu sa promesse et avait même prévu d’être prit sur le fait avec son élève. Une étudiante. Quelques années de moins que sa propre fille. Il était parti, sans demander son reste. Il laissait tout à sa mère, il ne voulait plus rien à voir avec elles deux. Il ne souhaitait même pas garder contact avec sa propre fille.
Recommencer à zéro. Crystal et sa mère ne pouvait pas. Sa mère ne pouvait s’arrêter de pleurer et sa confiance en l’homme ne faisait que se réduire petit à petit autant que celle de Crystal envers son copain. C’était illégitime, il n’avait rien fait mais elle avait peur. Elle n’avait même pas eu le courage d’en parler. Comme sa mère, elle se referma. Elle ne pouvait plus faire confiance, elle était devenu suspicieuse du moindre fait de son copain. Peut-être que lui aussi la trompait… ? Cette question la hantait, le souvenir de son père la hantait.
Elle ne lui laissa pas le temps de s’expliquer. Il avait failli, il l’avait embrassé. Elle l’avait vu ou du moins elle avait cru le voir. Il l’avait trompé, elle aussi. Sur le coup, pleine de rage, elle rompu. Elle ne voulait rien savoir, rien entendre car son jugement était fait. Elle avait collé l’étiquette coupable sur son front.
Fermée, cynique. Elle ne pouvait plus accorder sa confiance à un homme, tous les hommes de sa vie l’avaient déçu. Elle était détruite. Elle devait s’endurcir contre ce poison qu’on appelle l’amour. Elle ne voulait plus de cela, une femme peut vivre seule à présent. Pourquoi pas elle ?
Toutefois, même si cette dernière ne se remit pas en couple, avec un aussi bon corps et faciès qu’elle dure de ne pas attirer les hommes. Elle ne pouvait pas s’enfermer indéfiniment mais elle mit en garde tout homme l’approchant. Elle était inatteignable, hors de portée. Elle traînait avec les plus beaux, les plus riches, les plus populaires sans jamais se mettre en couple avec l’un d’eux. Elle ne faisait pas attention aux avances des hommes. Elle allait aux fêtes sans jamais embrasser personne, ni même finir dans les bras d’un quelconque homme. Elle savait s’amuser sans les faire espérer de quelque chose, elle ne cherchait même pas à les allumer.
Elle ne croyait plus en l’amour et la fidélité. Elle n’avait plus de confiance à accorder à un de ses hommes. Car au fond, elle savait que l’amour finissait toujours par un adultère.
Elle ne souhaitait pas souffrir en s’éprenant d’un homme comme son ex. Comme son père.
« They’re all the same »Partenaire: loldydy(Jin).
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