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Lily Andrews, dix-huit ans
Le premier amour, celui qui vous fait aimer l'amour, celui qu'on n'oublie pas. Ce sentiment-là, Lily n'avait jamais vraiment espéré le connaître ; le grand amour, très peu pour elle. Elle aimait bien sa vie de collégienne insouciante, cette belle période où on découvre un monde qu'on croyait déjà connaître, cette longue mais toute aussi courte période où se sent grandir, sinon physiquement, au moins mentalement. Mais en plus, le collège, c'est le merveilleux endroit où se bâtissent les paraîtres et les hypocrisies. Elle n'en garde pas un si mauvais souvenir que ça ; elle y a appris à se méfier, parfois un peu trop même, mais aussi à s'amuser. De l'extérieur, on pourrait même l'imaginer prétentieuse, à toujours récolter les compliments pour ses talents, pour ses notes.
Lily ? Travailleuse, motivée, ambitieuse ? Pas vraiment. A vrai dire, c'est à peu près tout le contraire ; elle a des facilités à apprendre et retient les choses sans souci. Elle a tendance à tout prendre à la légère et à rester de bonne humeur, même dans les situations les plus graves, ou dangereuses. Si on peut la considérer insouciante, c'est plutôt qu'elle n'en a rien à faire de la vie ; si elle avait pu ne jamais exister, elle aurait préféré cette option. Jusqu'au jour où elle rencontra quelqu'un qui lui fit ressentir la joie de vivre. Elle sortait beaucoup avec ses amis, c'était sûr, mais avec cette personne-là, il lui semblait ne jamais être fatiguée. Si déjà elle était dans sa bulle et s'en foutait du reste, lui avait réussi à se faire une place dans cette bulle, que Lily croyait imperméable à tout élément extérieur.
Leur rupture marque le jour où cette bulle a éclaté. Et dire qu'ils ont fini sur un quai, à s'insulter de tous les nom, à se jurer solennellement de ne plus se revoir. Elle disait qu'elle n'avait aucun regret, ni aucun remord. Mais le temps passe, elle avait rencontré de nouvelles personnes, de nouveaux amours. Elle profitait de sa jeunesse, ne retenait pas ses sentiments ; ce n'était pas un secret, elle avait enchaîné les relations, certes, réelles, mais qui n'avaient jamais eu la profondeur de son premier amour. L'air de rien, tout ce qu'elle demandait, cœur fragile, cœur enchaîné, c'était que quelqu'un vienne reconstruire sa bulle avec elle.
Loin de tout, loin de son passé, de sa ville natale, elle avait décidé de se reconstruire ailleurs et d'intégrer une fac de droit. Non pas qu'elle voulait particulièrement faire du droit, mais c'était ce qui l'avait le plus intéressée. Elle souhaitait y rencontrer de nouvelles personnes, comme pour donner un nouveau commencement à sa vie, pourtant bien consciente que le passé rattrape toujours ceux qui le fuient.
« Des fois, je me demande ce que les éléments ressentent. Est-ce que la pluie est heureuse de ressembler à des larmes ? J'imagine qu'on ne le saura jamais. »Partenaire: ?
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Nom/ Mariko
Prénom/ Akikazu
Âge/ 19
Histoire/ Akikazu a appris que la vie n’épargne personne. Il a appris à se taire quand ça n’allait pas, à être un homme, à ne pas pleurer, à être un gentleman avec les femmes. Il a appris que les gens sont sans pitié, que la société ne se préoccupe que de sa consommation, que la vie n’est qu’un long et épuisant combat jusqu’au repos éternel. Il est souriant, optimiste, énergique, aime rendre son entourage heureux. Il est épuisé, jaloux, possessif, dépend de ses sentiments. Il a plusieurs tics sans qu'il ne le sache vraiment, se mordre la lèvre inférieure, bouger sa jambe droite nerveusement lorsqu'il est assis...
Un jour, mémorable, il avait rencontré cette jeune fille qui allait le changer. Après leur rupture, il n’avait rien oublié, son visage, son sourire, son odeur, les câlins chauds et réconfortants, les petites attentions idiotes, les mots doux, les après-midis entières à rire. Le monde était plus clément avec lui, il était plus fort avec elle, il riait sans se forcer. Ils pouvaient gravir des montagnes, dire merde à Dieu, ignorer le temps. Leur rupture n’était qu’une blague, qu’une épine dans le pied, qui avait tout foutu en l’air. Il détestait ses souvenirs partagés avec elle, parce que ça lui faisait mal. Le pincement au cœur se faisait de plus en plus fort. Il essayait d’oublier son visage, le son de sa voix, même si au fond, il ne voulait rien oublier. Il désirait toujours cette jeune fille. Aucune autre ne lui arrivait à la cheville.Partenaire :Mio(Jaël)
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Sawagumi Shina | 19 ans | Étudiante
« Et si je te disais que je ne suis pas aussi gentille que je le laisse croire ? »
Elle, c'est Shina. Une jeune fille souriante, énergique, un petit lapin naif qui ne ferait pas long feu face à un loup. C'est le type de fille qu'on voudrait protéger, qu'on ne voudrait avoir que pour soit. Parce qu'elle est honnête, sincère, fidèle, et simplement plus vraie que n'importe quelle autre fille. Au collège, c'était la fille à la fois gentille, et intelligente. C'était la bonne déléguée de classe, la fille trop gentille qui était toujours du côté des élèves. Elle n'était pas forcément très aimée malgré tout. Parce que la gentillesse, c'est bien beau, mais la vie ne fonctionne pas ainsi. Quand on est gentil, on se fait bouffer. Pourtant, Shina n'est pas du genre à abandonner cette part d'elle-même. Elle est qui elle est, comment pourrait-on la juger ?
Malgré son apparence naive, Shina n'a pas une vie facile. Sa mère est incroyablement stricte, et elle n'accepte aucun échec de la part de sa fille. Son père, lui, est constamment en voyage d'affaire, et lorsqu'il est là, il n'est pas moins autoritaire que sa femme. Malgré une ambiance tendue à la maison, Shina ne peut en vouloir à personne. Parce qu'elle est tout de même chanceuse d'avoir des parents qui paie son éducation. Alors elle endure.
Côté social, Shina n'avait pas vraiment d'amis. Et elle n'a jamais eu de copain non plus avant le lycée. La tête plongée dans les études, elle ne savait pas vraiment ce qu'était l'amour. Jusqu'à sa rencontre avec lui.
C'était un amour pur et innocent, comme Shina. Un amour platonique, qui était au total opposé à la personnalité de ce garçon, qui avait autrefois l'habitude d'user de son charme pour séduire et manipuler les filles. Cependant, tout n'était pas rose. Son copain était très jaloux, et très possessif. Shina n'avait pas d'amis, mais le simple fait d'être vue par un autre garçon le rendait fou. Elle, elle pensait qu'elle avait fait quelque chose de mal. Elle pensait que c'était de sa faute à elle. Puis, un jour, il la quitta. Parce qu'il devait déménager pour des raisons personnelles, et qu'il ne voulait pas de relation à distance.
Aujourd'hui, elle cache son immense peine derrière de pauvres petits sourires mélancoliques. Elle est bien moins souriante qu'avant. Elle est bien moins énergique qu'avant. Les jours se suivent, et elle sait qu'elle ne retrouvera jamais plus les jours heureux d'avant. Alors elle plonge dans les études, et décide d'intégrer une fac de médecine pour travailler dans l'hopital de sa mère.Partenaire: Andrew (loldydy).
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Brintep | Mattew | 20 ans
"Si tu veux un avenir, travaille", telle est la devise dans la famille de Matt. Son père, grand avocat, et sa mère, médecin réputée, sont tout les deux de brillants élèves. Ils ont consacrés leur vie à leurs études, et s'attendent à ce que leur fils en fasse de même. Ils ont décidés pour Mattew, son avenir est tracé, et il n'a plus la possibilité de reculer.
Cela ne fait pourtant pas de Matt un enfant rebelle, ou un jeune homme violent. Toujours calme, posé, il réfléchi, puis agi. Il est d'une nature douce, mais pas pour autant naïve. Il aide les gens en difficulté, mais ne se comporte pas en héros. Mattew est un garçon plus que simple, aux yeux de toute le monde, mais en lui c'est loin d'être le cas.
Son coeur est déchiré. Il pense à elle, son premier amour. Cette fille, son odeur si particulière, et la colère de ses parents. Ils l'ont forcé à la quitter. Il ne la plus jamais revue, et il en souffre encore. Pourtant, Matt n'en veut pas à ses parents, ils ont beau le séparer de ses amies, sa copine, le reste du monde, ils restent ses parents, et désormais Mattew ne porte réellement aucun sentiment à leur égard, si ce n'est une once de sympathie.
Les cheveux toujours ébouriffés, comme s'il venait de se réveiller, des marques rouges sous les yeux, qui pourrait lui donner un certain charme, des lunettes transparentes qui ne sont sûrement pas en plastique, un sweat d'une couleur unie, un jean, des baskets, un bon mètre 80, voilà à quoi se résume la silhouette de Mattew; simple, et efficace.Partenaire: loldydy (Emily).
Soeme Jaël | 19 ans
" La plus grande tragédie de la vie n'est pas la mort, mais ce qui meurt en nous, pendant que nous vivons"
La musique, un art délicat et apprécié qui fait voyager notre esprit partout dans le monde. La musique, qui rassemble et entretient un lien entra chaque être humain. Les doux sons de basse qui se grave au fond de notre cœur. Les émotions que certaines mélodies nous font ressentir. Les souvenirs liés et les images qui refont surface. Chaque note nous rend plus léger, jsuqu'à ce que l'on s'envole dans les nuages pour retrouver ceux qu'on aime : nos proches, les défunts.
Elle a grandit dans la musique. Sa mère était une pianiste réputée et son père un grand violoniste. Ils l'ont toujours aidée à s'échapper lorsqu’elle allait mal. Ils comptaient pour elle. Un grand amour démesuré, dont seule elle avait le secret. Ils s'envolaient souvent ensembles, son père jouant tandis que sa mère chantait, Jaël les écoutait en souriant.
Mais un jour, ils se sont envolés pour de bon sans Jaël.
Sa poitrine fut vide, trouée par cette tristesse intense que seul un orphelin peut ressentir. Après la poitrine, la tête, et le reste du corps se vidèrent. Elle n'était plus rien, la pauvre petite Jaël.
On l'avait laissée seule, perdue dans ce monde encore trop grand pour elle.
Un an passa, le plus long de toute sa vie. Tout les jours son état empirait. Jaël était devenue une fontaine solitaire et infinie. Chaque minute passé seule elle devenait plus triste encore, se rappelant du vide la mort de ses parents avait crée.
Puis, un jour elle le vit. Son rayon de soleil qu'elle avait arrêter de chercher depuis bien longtemps. Il était venu à elle et avait recousu ce trou béant. Il avait rempli son cœur et son âme d'une douceur incomparable. Elle l'aimait plus que tout. Tous les moments passés en sa compagnie lui redonnait courage et force. Jaël vivait.
Et ses parents, les avait-elle oubliés ? Non, bien sur que non. Ils étaient là, dans un recoin de sa tête, mais elle n'y pensais plus et se forçait à oublier. Maintenant qu'il était là, elle se sentait en sécurité. Il était apparu et lui avait tenu la main pour lui faire découvrir ce monde inconnu.
Le temps passa et Jaël se portait le mieux du monde. Elle vivait sur un petit nuage dans ses grand bras rassurants. Elle ne serait redescendue pour rien au monde.
Les remords...vous connaissez ? Ou plutôt non, la culpabilité. Celle d'avoir oublié des êtres chers et aimés, qui nous on tout donné. Quand les ténèbres refont surfaces, et nous rappellent qu'ils ne sont plus là. Que les cauchemars nous forcent à penser à eux. Quand une petite voix susurre ; "Tu les as oubliés ? Pour lui ?"
Jaël s'est sentie coupable. Coupable d'être heureuse. Elle regrettai. Elle avait l'impression d'avoir trahi ses parents, en ne leur donnant pas tout son amour. Le trou revint et le vide avec.
Elle le repoussa, lui qui l'avait aimée et s'enfuie. Loin. Loin des regrets, de l'amour, de la vie et loin du fantôme de ses parents.
Un rêve, un objectif, elle n'en avait jamais eu. Il fallait qu'elle donne un sens à sa vie. S'enfuir lâchement ne faisait pas tout. Alors elle décida d'intégrer la fac. Elle avait complètement oublié ses études. Il fallait se rattraper.
Jaël voulait vivre désormais. Même si le souvenir de ce garçon restait caché au fond d'elle. Elle voulait que des nuages, ses parents puissent l'observer, et soient fiers qu'elle ai un travail et une belle vie, sans pour autant trouver le grand amour.Partenaire :MissCandyCandy (Akikasu).
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Gabriel Alvarez, 19 ans
« La dopamine me soulage tandis que l’adrénaline me rend vivant »
Toutes les filles aiment Gabriel Alvarez. Ce même jeune homme a sûrement déjà couché avec la moitié des filles de son lycée, par pari ou bien par envie. Ce n’est qu’une nuit, une nuit de plaisir. C’est peu ? C’est ainsi. Lorsque l’on s’appelle Gabriel Alvarez, il faut bien se distraire.
Toutes les filles aiment Gabriel Alvarez car ce dernier est vraiment beau. Il a ce teint basané qui plait tant aux jeunes filles bourgeoises rêvant d’exotisme. Il a cette détermination dans la voix qui domine les plus rebelles. Il a cette flamme de révolte dans les yeux qui attendrit les plus difficiles. Il a ce toucher si doux qui ouvre les plus coincés. C’est ainsi. Lorsque l’on s’appelle Gabriel Alvarez, on est fait pour tout le monde.
Comme vous l’aurait compris : Gabriel plaît et il aime ça. Il en joue et ne se prend pas la tête. Elle ne veut pas ? Les autres veulent alors, il passe. Il n’a pas de temps à perdre. La vie est courte et la sienne est déjà bien remplie, c’est sûrement pour cela qu’il ne veut rien de sérieux. Pas le temps d’accorder deux minutes à une crise de jalousie. Il veut simplement son quota de dopamine, simplement du sexe, chose qu’il obtient auprès de ces coups d’un soir. Sans compter que cette dopamine la est pure, il ne l’aura pas convoité pendant des mois auprès d’une fille coincée. Il l’a d’un coup face à une jeune fille qui lui fait des avances.
Sauf si c’est un défi à relever…
Ce n’est plus un secret pour personne.
En partie parce que Gabriel ne cherche pas à le cacher, il a besoin d’argent pour aider su mama et offrir une bonne qualité de vie à sus hermanas. Le gang était bien plus rentable qu’un petit job et niveau adrénaline, il est servi. Ce qui le pousse à en demander toujours plus, jouir du plaisir de se battre. Rien à voir avec l’escalade d’un mur sans harnais comme il faisait au collège. Bien plus, sensationnel.
Dire que c’est le Blood Guns qui l’a poussé vers la violence et la drogue est peut-être vraie, toutefois il ne consomme pas ce qu’il vend alors il y a simplement la violence qui reste en jeu. Une chose que le jeune homme a toujours voulu renier. Le besoin de frapper n’est pas bon pour la réputation de sa famille, ni pour la réalisation de son rêve. Il le sait, il n’est pas inconscient. Cependant il n’y a que là qu’il se sent réellement vivant. Donner et recevoir, c’est comme un cadeau à ses yeux. Il n’a pas peur de se battre, il n’a pas froid aux yeux non plus. Un réel latino qui a la hargne et le combat dans le sang.
Gabriel se demande encore comment il a pu intégrer un centre universitaire avec ce comportement-là. Sûrement ces résultats ? Car même si ce jeune homme vit de la violence des Blood Guns et du plaisir des filles, il est très sérieux dans tout ce qui concernait son rêve. Lui qui veut explorer l’espace, regarder la terre auprès des étoiles ferait tout pour rendre cela possible.
Tout sauf laisser sa famille derrière.
La famille est une chose très importante pour le jeune homme. C’est d’ailleurs la raison première de son intégration dans un gang, même si l’argent est sale ça reste de l’argent. Ils en n’ont besoin. Son père est mort pour récolter cet argent qui améliorerait la qualité de vie de sa famille, maintenant c’est Gabriel le seul homme de la maison. C’est à lui d’aider su mama et de protéger su familia. Porque nadie toca a su familia.
Ainsi, sa vie aussi est régit en deux. Deux parties opposés qui sont pourtant jointes. D’un côté, les distractions et défis, source de dopamine et d’adrénaline. Et de l’autre, les objectifs qui réunissent la voie de son avenir et le bien-être de sa famille. Son adrénaline et la protection de sa famille ne dépendant toute deux que de sa place dans ce gang./Queriia.Crystal Watson, 19 ans
« We fall together »
5 décembre. Ce jour-là tout s’effrita dans la famille Wells.
Crystal se rappelait encore les larmes et les cris de détresse de sa mère tandis que son père était assis paisiblement sur le canapé. Il ne disait plus rien alors que sa mère se détruisait de l’intérieur. Sa mère se mourrait petit à petit devant lui, elle pleurait l’infidélité découverte de son mari. De son amour de jeunesse. Elle n’avait connu que lui, elle n’avait aimé que lui. Mais ce n’était plus réciproque.
Ce même jour, après avoir écouté sa femme pleurer pendant trois heures sans répit, il promit. Il promit de ne plus rien faire avec d’autres qu’elles. Il promit de continuer de l’aimer mais Crystal savait que l’amour était parti. Il ne la regardait pas comme son copain de l’époque la regardait. Il mentait, il mentait à la regardant dans les yeux.
Quelques mois plus tard, 29 février. Année bissextile, année de malheur. Ce jour-là la famille Watson explosa.
Pris en flagrant délit. Son père ne s’était pas défendu, il avait rassemblé ses affaires dans une valise sous les pleurs de sa femme. Les papiers du divorce l’attendant déjà sur la table. Il n’avait pas tenu sa promesse et avait même prévu d’être prit sur le fait avec son élève. Une étudiante. Quelques années de moins que sa propre fille. Il était parti, sans demander son reste. Il laissait tout à sa mère, il ne voulait plus rien à voir avec elles deux. Il ne souhaitait même pas garder contact avec sa propre fille.
Recommencer à zéro. Crystal et sa mère ne pouvait pas. Sa mère ne pouvait s’arrêter de pleurer et sa confiance en l’homme ne faisait que se réduire petit à petit autant que celle de Crystal envers son copain. C’était illégitime, il n’avait rien fait mais elle avait peur. Elle n’avait même pas eu le courage d’en parler. Comme sa mère, elle se referma. Elle ne pouvait plus faire confiance, elle était devenu suspicieuse du moindre fait de son copain. Peut-être que lui aussi la trompait… ? Cette question la hantait, le souvenir de son père la hantait.
Elle ne lui laissa pas le temps de s’expliquer. Il avait failli, il l’avait embrassé. Elle l’avait vu ou du moins elle avait cru le voir. Il l’avait trompé, elle aussi. Sur le coup, pleine de rage, elle rompu. Elle ne voulait rien savoir, rien entendre car son jugement était fait. Elle avait collé l’étiquette coupable sur son front.
Fermée, cynique. Elle ne pouvait plus accorder sa confiance à un homme, tous les hommes de sa vie l’avaient déçu. Elle était détruite. Elle devait s’endurcir contre ce poison qu’on appelle l’amour. Elle ne voulait plus de cela, une femme peut vivre seule à présent. Pourquoi pas elle ?
Toutefois, même si cette dernière ne se remit pas en couple, avec un aussi bon corps et faciès qu’elle dure de ne pas attirer les hommes. Elle ne pouvait pas s’enfermer indéfiniment mais elle mit en garde tout homme l’approchant. Elle était inatteignable, hors de portée. Elle traînait avec les plus beaux, les plus riches, les plus populaires sans jamais se mettre en couple avec l’un d’eux. Elle ne faisait pas attention aux avances des hommes. Elle allait aux fêtes sans jamais embrasser personne, ni même finir dans les bras d’un quelconque homme. Elle savait s’amuser sans les faire espérer de quelque chose, elle ne cherchait même pas à les allumer.
Elle ne croyait plus en l’amour et la fidélité. Elle n’avait plus de confiance à accorder à un de ses hommes. Car au fond, elle savait que l’amour finissait toujours par un adultère.
Elle ne souhaitait pas souffrir en s’éprenant d’un homme comme son ex. Comme son père.
« They’re all the same »Partenaire: loldydy(Jin).
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